LE SIGNE SUR LA PORTE / THE LOCKED DOOR VO + SRT 1929

Un bateau de croisièreà quai, en pleine Prohibition, qui sert de boîte de nuit haut de gamme, incontournable lieu de rendez-vous de tous les dilettantes fortunés, à la recherche d'aimable discrétion, de coupable perdition et d'alcools variés. Parmi les nombreux noctambules, Frank Devereaux, dragueur et noceur invétéré, qui a invité sur le somptueux paquebot, la jolie Ann Carter, naïve secrétaire de son richissime paternel. Convaincu de son irrésistible pouvoir de séduction et de son impressionnante évidence, notre répugnant personnage, face aux réticences outrées de la demoiselle, devient plutôt agressif et brutal envers sa vulnérable invitée qui sera sauvée in extrémis des derniers outrages par l'arrivée impromptue de la police maritime, investissant le navire qui venait de rompre ses amarres .....
Dix huit mois plus tard.
Mariée à l'affable Lawrence Reagan qui vient de lui offrir un somptueux diamant en hommage et en souvenir de leur première année de vie commune, Ann voit avec effarement la petite soeur de son époux, l'affriolante et plutôt impulsive Helen, fréquenter l'ignoble Devereaux qui lui a demandé de le rejoindre discrètement, le soir même, dans ses appartements privés de l'hôtel Carlton, lui promettant de l'emmener le lendemain même, dans la paradisiaque ville d'Honolulu. Ignorant la relation affective de sa frangine avec le vil suborneur, Lawrence apprend toutefois la bassesse et la noirceur de l'individu par son ami John Dixon dont l'épouse s'est laissée séduire et qui songe à trucider la sombre canaille .....

>>> Même si l'oeuvre transpire, sans fard ni évitement, à mille lieues et dans tous les plans, l'adaptation d'une pièce de théâtre, on ne peut qu'être séduit par le jeu des principaux acteurs, soutenant par la qualité de leur interprétation, une subtile intrigue policière dont nous connaissons au départ, les tenants et les aboutissants, partageant avec complicité et crainte tous les dramatiques déboires de la pauvre héroïne.
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)