GENTLEMAN JIM VO + SRT + VF 1942
Un partage signé Alain Qualité DVD
FICHIER FILM VF
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Jacques Lourcelles :
San Francisco 1887. La boxe, qui est loin d'être le noble art qu'elle est devenue par la suite est un sport pratiqué sans règles qu'on relègue aux confins de la ville dans des exhibitions clandestines. Jim Corbett, modeste employé de banque, fils d'un cocher irlandais, y assiste souvent. Après une rafle, il aide le juge Geary, grâce à un gros mensonge, à échapper aux poursuites et s'acquiert ainsi sa reconnaissance. Comme beaucoup de ses concitoyens, le juge adore la boxe et voudrait la voir
Troisième des sept films de Walsh avec Errol Flynn, et sans doute la plus brillante de leurs collaborations. A travers la personnalité de l'acteur (dont il se plaît à dégager d'autres aspects que Curtiz, qui venait de le diriger dans douze films) et à travers la biographie de Corbett, Walsh dessine le portrait d'un homme ambitieux, culotté, rusé, vaniteux, insolent chez qui l'appétit de vivre, extrêmement développé, est polyvalent et constamment à la recherche d'autres nourritures.
C'est ce caractère polyvalent qui fait de lui un parfait héros walshien. Corbett veut devenir à la fois un citoyen respecté de la haute société de San Francisco, un grand acteur shakespearien, etc. Refusant la spécialisation, il incarne un art de vivre où l'élégance et l'ironie sont essentiels et qui ne se fixe jamais de limite ni de but ultime à atteindre.
Corbett-Flynn, vu par Walsh, est un artiste de la vie, non un esthète, dont les défauts même sont si énormes qu'ils en deviennent des qualités et alimentent le courant d'énergie, ici toute positive, qui le traverse et le relie au monde. Son ambition, non dénuée de calcul, ignore cependant cette raideur, cette amertume, cette tension morose qui rendent tant d'ambitieux défaits et malheureux, alors même qu'ils ont atteint leur but. L'ambition de Corbett, elle, est joyeuse et en perpétuel mouvement.
Pour la transcrire, Walsh use d'un style parfaitement classique, sans parti pris qu'on verra aussi bien triompher dans un découpage en plans fixes (à la John Ford) que dans un découpage ultra-vif où les mouvements d'appareils abondent, où la caméra, sans jamais s'essouffler, épouse avec naturel les élans d'enthousiasme d'un héros en perpétuelle transformation. A la fin, au sommet de la gloire, il deviendrait presque humble dans la merveilleuse scène de son salut à Sullivan, scène que Walsh a jugée suffisamment importante pour la consigner dans ses mémoires.
Gentleman Jim est sans doute le film le plus heureux de Walsh et, à chaque vision nouvelle, on reste émerveillé par l'énergie qui s'en dégage, par sa vivacité et sa jeunesse miraculeuse.
Cinéma | Gentleman Jim | ||
Etats-Unis Drame | Réalisateur : Raoul Walsh ![]() Scénaristes : Producteur : | Compositeur : Heinz Roemheld Directeur de la photographie : Société de production : | Acteurs : Errol Flynn ![]() Alexis Smith(Victoria Ware) Jack Carson ![]() Alan Hale ![]() John Loder ![]() William Frawley(Billy Delaney) Minor Watson(Buck Ware) Ward Bond ![]() Madeleine Lebeau ![]() Rhys Williams(Harry Watson) Arthur Shields ![]() Dorothy Vaughan(Ma Corbett) |
![]() ![]() Première sortie mondiale : 1942 La fiche technique complète du film : ![]() |
Résumé
La carrière de James J. Corbett, petit employé de banque de San Francisco qui devient en cinq ans champion du monde de boxe.
Statistiques
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